Archives de catégorie : IA

Nouvelle fonction de Facebook IA

20 octobre 2025

Une nouvelle fonction de Facebook permet à l’IA de Meta d’examiner toutes les photos de votre smartphone, y compris celles que vous n’avez pas publiées sur le réseau social. Encore une façon d’exploiter vos données personnelles…

Depuis que Meta a déployé son IA, toutes les occasions sont bonnes pour vous dérober toujours plus vos précieuses données personnelles – déjà que ce n’était pas glorieux de base ! Ainsi, depuis le 27 mai 2025, l’entreprise peut – sauf si vous vous y opposez – collecter vos publications et vos commentaires sur ses plateformes, mais également vos discussions avec Meta AI dans le but d’entraîner le modèle de langage de celle-ci. Mais attention ! La firme ne compte pas s’arrêter là ! Depuis quelques mois, elle teste sur Facebook une nouvelle fonction qui risque de faire couler beaucoup d’encre. Baptisée « Suggestion de photos à partager », elle fait actuellement son arrivée aux États-Unis et au Canada.

Sans compter que derrière ce nom tout ce qu’il y a de plus innocent se cache un outil qui pose de sérieux problèmes en termes de confidentialité – mais ça, c’est habituel avec Meta. Afin de vous encourager à publier vos photos et vos vidéos, l’entreprise permet à son intelligence artificielle d’accéder à celles de votre galerie dans le but de dénicher les clichés « dignes d’être partagés » et de vous les proposer sous forme de jolis montages ou de Stories prêtes à l’emploi. Et quand on dit que l’IA analyse toutes vos photos et vidéos, c’est bien toutes, y compris celles que vous n’avez pas publiées sur Facebook ! Comme quoi, rien n’est jamais gratuit avec l’entreprise de Mark Zuckerberg !

Image

Si vous activez cette fonction, l’IA de Meta pourra analyser l’ensemble de votre galerie et transférer certains fichiers sur ses serveurs, afin de vous proposer des collages ou des suggestions de retouche « ludiques et inspirantes », automatiquement réalisés et prêts à être publiés. Meta assure que les images et vidéos stockées dans son cloud ne serviront pas à des fins publicitaires et que leur conservation ne pourra dépasser les 30 jours. L’activation de cette fonction reste facultative et se fait sur la base d’un consentement explicite, par le biais d’une fenêtre pop-up qui s’affichera dans l’application. Mais encore faut-il être bien conscient des tenants et aboutissants de cette innocente notification.

Car plusieurs applications proposent déjà des fonctions similaires à celle que Meta vient d’intégrer à Facebook afin d’améliorer, de classer ou encore de compiler des clichés présents dans la galerie des utilisateurs, pour ensuite suggérer des publications. C’est le cas par exemple de YouCam Perfect, PhotoDirector et Lensa AI. Google Photos ou Apple Photos utilisent eux aussi des outils d’intelligence artificielle pour faire tout ça. Mais la différence, c’est qu’ils ont recours à un traitement local ou à un cloud temporaire limité au traitement photo, alors que la solution de Meta repose sur un traitement dans le cloud, ce qui implique une transmission des images vers ses serveurs.

Image

Autre subtilité : Meta assure que, même avec la fonction activée, les photos de votre galerie ne seront pas utilisées pour améliorer les modèles d’IA… sauf si vous décidez d’éditer ou de publier les créations proposées par l’IA. Autrement dit, tant que vous ne touchez à rien et ne faites que regarder les propositions, vos images ne servent pas à l’entraînement. Mais dès que vous appliquez une des modifications suggérées ou que vous partagez le résultat sur Facebook, Meta peut s’en servir pour perfectionner ses outils, en prenant soin d’analyser toutes les métadonnées (lieux, dates, personnes présentes sur les photos…). Et rien ne garantit que ces données ne seront pas utilisées autrement par la suite, après un énième changement de politique. Comme on dit, le diable se cache dans les détails !

Pour l’instant, cette nouveauté est réservée aux États-Unis et au Canada. L’Union européenne, protégée par le RGPD, oblige Meta à montrer patte blanche avant de commencer à farfouiller dans nos données personnelles. Sauf que l’entreprise n’en est pas à son coup d’essai. En septembre dernier, au moment de la rentrée scolaire, elle a tenté discrètement de déployer cette fonction auprès des utilisateurs européens. Fonction qui était activée par défaut, et qu’il était possible de désactiver depuis les paramètres de l’application via l’option « Suggestions de partage personnalisée à partir de votre pellicule ».

Image

Mais, celle-ci n’est plus disponible, il ne reste que celle proposant « d’Obtenir des suggestions de la pellicule quand vous naviguez sur Facebook », cette fois désactivée par défaut et qui se base uniquement sur les métadonnées de base (date de prise de vue, photos ajoutées aux favoris, etc.). Quelqu’un a dû se faire taper sur les doigts et être obligé de faire machine arrière !

La Course à l’IA

Accueil/Archive by category « IA »

Course à l’IA : bientôt la fin de l’humanité ?

31 mai 2023

Des chercheurs, des dirigeants et des spécialistes du numérique expriment leurs préoccupations concernant les risques associés au développement de l’intelligence artificielle et ses conséquences possibles pour l’humanité.

Alors que la course à l’IA se poursuit, un groupe de chercheurs, d’ingénieurs et de dirigeants du monde du numérique a émis un nouvel avertissement sur la menace existentielle que l’intelligence artificielle ferait peser sur l’humanité. Publiée par un organisme à but non lucratif, le Center for AI Safety, la déclaration est aussi courte qu’alarmante : « L’atténuation du risque d’extinction par l’IA devrait être une priorité mondiale au même titre que d’autres risques à l’échelle de la société tels que les pandémies et les guerres nucléaires ».

L’avertissement est cosigné par des dizaines de dirigeants de l’industrie de l’IA, d’universitaires et même de célébrités, tels que Demis Hassabis (le PDG de Google DeepMind), Sam Altman (le PDG fondateur d’OpenAI), Geoffrey Hinton et Youshua Bengio (deux des trois chercheurs en IA qui ont remporté le prix Turing 2018, équivalent du Nobel de l’informatique, pour leurs travaux sur l’IA), des cadres supérieurs et des chercheurs de Google DeepMind et Anthropic, Kevin Scott (le directeur de la technologie chez Microsoft), Bruce Schneier (un pionnier de la cryptographie et de la sécurité sur Internet) ou encore le défenseur du climat Bill McKibben. Geoffrey Hinton a d’ailleurs déclaré à CNN qu’il avait décidé de quitter son poste chez Google et de « dénoncer » la technologie après avoir réalisé « soudainement » que « ces choses deviennent plus intelligentes que nous ».

Course à l’IA : une pause pour éviter les dérives

En l’espace de quelques mois, l’intelligence artificielle a envahi les sphères médiatique, numérique, technologique, économique et même pédagogiques, artistiques et philosophiques, portée par son représentant le plus emblématique : ChatGPT, le désormais célèbre et incontournable robot conversationnel capable aussi bien de rédiger des dissertations que d’écrire du code informatique. Le succès de ce nouvel outil est tel qu’il a tout balayé sur son passage en une poignée de semaines, surprenant autant son créateur – OpenAI – que les géants de la tech – à commencer par Google, qui se trouva fort dépourvu quand le nouveau Bing fut venu… 

Depuis, une véritable frénésie s’est emparée de la planète tech et tous les acteurs du numérique se sont engagés dans une folle course à l’IA. Il ne se passe plus un jour sans que l’on entendue parler d’un nouveau système à base d’intelligence artificielle, tous les grands éditeurs annonçant l’intégration actuelle ou prochaine de fonctions motorisées par l’IA, de Microsoft à Adobe en passant Zoom ou Canva, pour n’en citer qu’une infime poignée. Sans parler de la multiplication des outils « génératifs », capables de créer de toutes pièces des images et des vidéos fictives à partir d’une simple description textuelle – un prompt, dans le nouveau jargon. 

Mais cette course à l’IA fascine autant qu’elle inquiète. Les enseignants, bien sûr, qui ont très vite remarqué que leurs élèves savaient parfaitement exploiter ChatGPT pour tricher. Mais aussi les écrivains, les photographes, les graphistes, et, de façon plus large, tous les créatifs qui craignent la concurrence d’une « intelligence » logicielle capable d’imiter leur travail, en se servant même de leurs œuvres pour apprendre et progresser. Et, plus largement encore, toutes les professions plus ou moins « intellectuelles » qui pourraient se voir assistées puis remplacer par des dispositifs à base d’IA, à l’instar de ce qui s’est passé pour les métiers manuels lors de la révolution industrielle.

Mais, sans attendre ce « grand remplacement », beaucoup s’inquiètent aujourd’hui des dégâts que causent déjà les IA, notamment avec les images truquées et les informations inventées qui alimentent les réseaux sociaux et les écrans en fake news plus vraies que nature, mais aussi les dérives autoritaires, comme la surveillance de masse et des arrestations par anticipation. Et il ne s’agit pas d’une bande de rétrogrades redoutant le progrès technologique !

Course à l’IA : les chercheurs sonnent l’alerte dans une lettre ouverte

Cet avertissement n’est qu’un parmi une longue série à venir. En mars 2023 déjà, de grands chercheurs spécialisés en IA avaient publié une lettre ouverte publiée par l’organisation à but non lucratif Future of Life Institute pour alerter le monde sur les dérives qu’engendre l’IA. Ces sommités reconnues – comme Steve Wozniak, le co-fondateur d’Apple, Jaan Tallinn, le co-fondateur de Skype, ou encore Yoshua Bengio, Stuart Russell et Gary Marcus, des figures de l’IA – accompagnées de diverses personnalités – dont Elon Musk, qui a depuis retourné sa veste pour développer sa propre IA, TruthGPT – y demandaient une pause, en proposant de ne plus rien sortir des labos avant d’avoir redéfini des règles pour encadrer l’utilisation des systèmes à base d’intelligence artificielle. « Nous appelons tous les laboratoires d’IA à suspendre immédiatement pendant au moins six mois la formation des systèmes d’IA plus puissants que GPT-4 », précisait le texte, qui réclamait une pause publique et vérifiable des « expérimentations géantes », incluant tous les acteurs clés. 

« Les laboratoires d’IA et les experts indépendants devraient profiter de cette pause pour développer et mettre en œuvre conjointement un ensemble de protocoles de sécurité partagés pour la conception et le développement avancés d’IA qui sont rigoureusement audités et supervisés par des experts externes indépendants », pouvait-on encore lire. « Ces protocoles devraient garantir que les systèmes qui y adhèrent sont sûrs au-delà de tout doute raisonnable. »

Les signataires s’inquiétaient avant tout pour les risques que l’IA fait courir sur l’humanité. « Les systèmes d’IA puissants ne devraient être développés qu’une fois que nous serons certains que leurs effets seront positifs et que leurs risques seront gérables « , écrivaient-ils dans la lettre. « Devons-nous laisser les machines inonder nos canaux d’information de propagande et de mensonges ? Devrions-nous automatiser tous les emplois, y compris ceux qui sont gratifiants », demandaient-ils encore, en faisant allusion aux fakes news qui circulent déjà abondamment sur le Net et aux emplois menacés par l’IA. Si cet appel à la pause et à la réflexion avait recueilli plus de 1300 signatures, on ne peut pas vraiment dire qu’il ait été écouté…

Sanctionner ceux qui ne trient pas leurs déchets

Accueil/Archive by category « IA »

Pour sanctionner ceux qui ne trient pas correctement leurs déchets, des caméras sont installées dans les camions à ordures et leurs images sont analysées par une IA.

Poubelle verte, jaune, marron, bleue… pas une année ne passe sans qu’une nouvelle poubelle fasse son apparition dans nos villes pour trier les déchets. Mais il arrive que nous nous trompions lors du tri. Ainsi, chaque année, chaque Français tirerait mal quelques 10 kilos de déchets. C’est considérable car cela génère des coûts supplémentaires pour les villes qui doivent retrier les déchets ou parfois envoyer des conteneurs entiers de déchets recyclables à la destruction car ils contiennent visuellement trop de poubelles mal triées.

Ce problème ne concerne pas que la France. Mais certains pays ont imaginé des solutions pour l’endiguer. C’est le cas en Australie, dans la ville d’Auckland où les erreurs de tri coûtent près de 3 millions d’euros par an aux habitants. Et le personnel de collecte des ordures indique que le taux de déchets mal triés est même passé de 20 % à 25 % depuis que des règles plus strictes ont été mises en place il y a trois mois.

Pour en finir avec le mauvais tri et inciter les habitants à être plus soigneux et responsables, la ville a commencé à expérimenter l’intelligence artificielle (IA) dans les camions de recyclage depuis le mois d’avril pour identifier les mauvais types de déchets et aider à cibler ceux qui utilisent à répétition les mauvaises poubelles.

Le système d’intelligence artificielle dispose de deux caméras alimentant deux camions, qui envoient ensuite leurs images à un logiciel avec reconnaissance d’objets. Le logiciel peut reconnaître trois des déchets les plus fréquemment mal triés : les sacs plastiques, les sacs à ordures et les textiles. Si quelqu’un remplit sa poubelle de recyclage avec des sacs à ordures, il pourra être identifié et sanctionné, affirme la ville. Les données de l’IA permettront en effet de connaître les coordonnées GPS de la personne ayant fait une erreur de tri avec une précision approximative de 10 maisons. Après cela, des inspecteurs de poubelles feront un suivi.

En France, depuis le 1er janvier 2024, mal trier ses déchets est passible d’une amende de 35 euros. Une épluchure de pomme dans la poubelle en verre, une croûte de fromage dans la poubelle jaune peut théoriquement entraîner une contravention. Ce sont les policiers municipaux et les officiers de police judiciaire qui peuvent sanctionner les contrevenants. Le non-respect des consignes de tri et de recyclage est en effet régi par l’article R 632-1 du Code Pénal. Pour l’instant, dans notre pays, l’intelligence artificielle n’est pas utilisée pour détecter les mauvais trieurs. Mais pour combien de temps encore ?

Tout savoir sur Meta Llama 3

Llama 3 est la nouvelle génération du grand modèle de langage (LLM) open source de Meta. Voici tout ce que vous devez savoir sur ce modèle d’IA qui positionne Meta AI comme l’assistant IA gratuit le plus avancé.

Comme nombre d’autres sociétés, Meta travaille aussi sur l’intelligence artificielle. Et bien que son modèle d’IA, baptisé Llama, ne soit pas aussi célèbre que GPT-4 d’OpenAI ou Gemini de Google, probablement parce qu’il est encore indisponible en Europe, il en est aujourd’hui à sa troisième génération.

Meta Llama 3 a été lancé le 18 avril 2024. Décrite par Meta comme une avancée majeure par rapport à Llama 2, cette nouvelle itération se décline en deux versions intégrant jusqu’à 70 milliards de paramètres (70b).

Par rapport aux autres modèles d’intelligence artificielle disponibles actuellement, Meta Llama 3 n’est peut-être pas le plus puissant ou polyvalent. En revanche, il présente deux avantages de taille : il est open source et accessible gratuitement. Voici tout ce qu’il faut connaître à son sujet.

L’évolution du modèle d’IA Llama de Meta

L’histoire du grand modèle de langage Llama commence en février 2023, lorsque Meta lance Llama 1. Cette génération est alors disponible en quatre versions différentes avec des paramètres allant de 7 à 64 milliards. Il est conçu pour être plus compact et facile à utiliser que des modèles comme GPT-3.5 (qui sous-tend ChatGPT), sans être moins performant. Las, Llama 1 n’est à l’époque disponible que pour les chercheurs.

Il a fallu attendre le lancement de Llama 2 (juillet 2023) pour que le modèle de langage devienne accessible au grand public. Cette génération est également open source et gratuite. En outre, le modèle d’IA a été entraîné sur 2 trillions de jetons, ce qui représente 40 % de données supplémentaires par rapport à Llama 1. Cela va se refléter logiquement dans la qualité des réponses et le doublement de la longueur du contexte.

Avec l’arrivée de Llama 3 en avril 2024, le modèle de langage de Meta devient encore plus intelligent et performant. Selon la firme, ses dernières avancées ont fait de Meta AI, son chatbot conversationnel, l’assistant le plus intelligent utilisable gratuitement. Elle ajoute par ailleurs qu’il est devenu plus rapide et amusant que jamais.

Le modèle d’IA a été entraîné avec plus de 15 trillions de jetons, soit sept fois plus de volume que les données utilisées pour entraîner Llama 2. Une partie des données est issue de sources publiques telles que Common Crawl (une archive de milliards de pages web), Wikipedia et des livres du domaine public du projet Gutenberg. Plus de 5 % seraient par ailleurs des données non anglophones, couvrant plus de 30 langues et chargées de préparer l’IA à de futures applications multilingues (Meta AI n’est disponible qu’en anglais à l’heure actuelle).

Enfin, Meta Llama 3 devient disponible dans un plus grand nombre de pays et à travers de nombreux produits de Meta. Comme ses prédécesseurs, il est toujours open source.

Que peut-on faire avec Meta Llama 3 ?

Meta Llama 3 existe en deux principales variantes : Llama 3 8b avec 8 milliards de paramètres et Llama 3 70b avec 70 milliards. Chacune est ensuite déclinée en version Instruct, un modèle affiné pour mieux suivre les instructions des humains. Ces modèles sont donc plus adaptés pour une utilisation en tant que chatbots.

Notez que, contrairement aux derniers modèles d’OpenAI et Google, Meta Llama 3 ne possède pas encore de capacités multimodales. Cependant, une version capable de raisonner à partir d’autres types de données (images, séquences vidéo, clip audio…) est en cours de développement. Elle devrait être lancée dans le courant de l’année 2024, tout comme une autre version avec 400 milliards de paramètres.

En attendant, voici des choses que vous permet de faire Llama 3 à travers Meta AI :

  • Faire travailler Meta AI pour vous Tel un assistant, Meta AI peut vous fournir toutes sortes d’informations utiles au quotidien, qu’il s’agisse d’un bon restaurant pour une sortie entre amis, des meilleures destinations pour une escapade le week-end, de réponses à un problème de mathématiques, et bien plus encore. Grâce à son plus grand nombre de paramètres, Llama 3 bénéficie d’une capacité accrue pour des réponses plus complexes et nuancées. Autre bonne nouvelle, vous pouvez désormais y accéder à partir d’un ordinateur via le nouveau site web Meta.ai.
  • Effectuer des recherches Dans les pays où il est disponible, Meta AI permet d’effectuer des recherches directement dans les applications de Meta, telles que Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger. L’intelligence artificielle vous fournit des informations en temps réel sur l’ensemble du web sans passer par une autre application. Notez que Meta AI sera également accessible dans le flux (votre fil d’actualité Facebook, par exemple) pour vous donner plus d’informations sur tout ce que vous voyez et qui vous intéresse.
  • Générer des images avec la fonctionnalité Imagine Grâce à Llama 3, Meta AI possède aussi des capacités de génération d’images à partir de descriptions textuelles. Contrairement aux générateurs d’image que nous connaissons jusqu’à présent, celui de Meta AI se distingue par le fait qu’on peut voir une image apparaître quand on commence à taper. Ensuite, cette image change toutes les quelques lettres tapées, ce qui octroie un aperçu de chaque modification. Autre fonctionnalité intéressante : vous pouvez demander à Meta AI d’animer une image existante, de lui donner un nouveau style ou même de la transformer en GIF. Cette fonctionnalité baptisée Imagine est proposée en version bêta sur WhatsApp et le site Web de Meta AI aux États-Unis.

Comment accéder à Meta Llama 3 ?

Comme indiqué plus haut, Meta Llama 3 est actuellement accessible gratuitement via Meta AI. Le chatbot est intégré dans différents produits de Meta tels que Facebook, Instagram, Messenger, WhatsApp, ainsi que la nouvelle application web dédiée Meta.ai.

Cependant, Meta AI n’est pour l’instant disponible qu’aux États-Unis, Afrique du Sud, Australie, Canada, Ghana, Jamaïque, Malawi, Nouvelle-Zélande, Nigeria, Pakistan, Singapour, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.

À moins d’utiliser un VPN (réseau privé virtuel), vous ne pouvez donc pas y accéder depuis la France. Sinon, vous pouvez aussi utiliser l’app multi-IA HuggingChat qui permet d’accéder aux meilleurs des grands modèles de langage, dont Llama 3 de Meta.

Désactiver Meta AI sur WhatsApp

C’est officiel, Meta AI arrive en France.

Petit à petit, l’assistant IA s’invite sur toutes les applications du groupe. Une avancée majeure pour certains… mais pas forcément du goût de tout le monde.

Vous cherchez à savoir comment désactiver Meta AI sur WhatsApp, et retrouver une expérience plus classique sur ces applications ?

Bien qu’il ne soit pas encore possible de la supprimer, les étapes à suivre pour réduire au maximum son apparition dans vos interfaces.

C’est quoi Meta AI ?

Meta AI est l’assistant d’intelligence artificielle développé par Meta et intégré à Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger. Ce chatbot fonctionne de manière similaire à ChatGPT et grâce à son modèle Llama 3, vous pouvez :

  • Rechercher des informations plus rapidement
  • Obtenir des suggestions personnalisées
  • Interagir avec l’IA dans les conversations
  • Générer du contenu (et bientôt des images)

Il apparaît sous la forme d’un cercle bleu et, bien qu’il puisse être utile, de nombreux utilisateurs le perçoivent comme intrusif, exprimant des inquiétudes quant à la protection de leurs données personnelles.

Meta active progressivement son outil IA sur ses plateformes WhatsApp, Facebook et Instagram et Messenger. Si vous ne l’avez pas encore, il sera bientôt disponible.

Comment désactiver Meta AI sur WhatsApp ?

Sur WhatsApp Meta AI apparaît directement dans vos discussions.

Et si vous ne trouvez pas comment désactiver Meta AI sur WhatsApp, c’est que pour le moment, il n’existe aucun moyen de supprimer entièrement l’IA de votre application.

Cependant vous pouvez minimiser sa présence. Voici les principales étapes à suivre :

  1. Ne communiquez pas avec l’assistant IA. Le moyen le plus simple d’empêcher son activation est de ne pas appuyer sur l’icône Meta AI et de ne pas enclencher de discussion. Faites comme s’il n’existait pas là et n’interagissez pas avec le chatbot.
  2. Supprimer ou archiver la conversation avec Meta AI. Si vous avez entamé une conversation avec l’assistant, dans ce cas, la seule chose à faire est de supprimer ou d’archiver le chat de Meta AI.

Sur Android : appuyez sur le chat Meta AI et maintenez-le enfoncé, puis sélectionnez l’option Supprimer ou Archiver.

Sur iOS : faites glisser la discussion vers la gauche et appuyez sur Supprimer ou Archiver.

N’oubliez pas que la suppression ou l’archivage de la discussion ne désactive pas WhatsApp Meta AI. Elle efface simplement l’historique de la conversation et la supprime de votre liste principale de discussions.

Voici d’autres conseils pour réduire la visibilité de Meta AI sur WhatsApp :

  • Évitez de mentionner @Meta AI dans vos conversations. L’assistant n’est actif que dans certains contextes.
  • Ignorez et signalez l’IA dans les conversations de groupe. Si Meta AI se faufile dans un groupe, il suffit de l’ignorer et de marquer l’interaction comme indésirable. Cela permet non seulement de réduire sa présence, mais aussi d’envoyer des informations utiles à Meta AI.
  • Désactivez les notifications. Dans certaines versions de WhatsApp, vous pouvez aller dans les paramètres et désactiver les notifications liées à l’IA.

Empêcher l’IA de Meta d’utiliser vos données

Depuis le 27 mai 2025, Meta exploite les contenus publics partagés par les utilisateurs européens sur Facebook, Instagram et Threads pour entraîner ses modèles d’intelligence artificielle Meta IA.

Si vous ne souhaitez pas que vos données soient utilisées à cette fin, vous pouvez toujours vous y opposer en remplissant un formulaire dédié, disponible dans le centre d’aide de Meta.

⚠️ Les contenus publiés avant la date butoir peuvent déjà avoir été utilisés par Meta AI (sauf bien sûr si vous aviez déjà rempli ce formulaire).

Rester vigilant face aux évolutions des plateformes et aux mises à jour des politiques de confidentialité reste la meilleure approche pour continuer de naviguer en toute sérénité.

Pour savoir comment accéder au formulaire directement depuis vos applications.

Comment empêcher l’IA de Meta de s’entraîner avec vos données ?

Si vous utilisez une application de Meta, comme Instagram ou Facebook, vous avez peut-être manqué la date limite pour empêcher l’IA de Meta d’utiliser vos données publiques.

🗓️ Petit rappel : Meta avait fixé cette date au 27 mai 2025.

Passé ce délai, vos contenus publics (posts, commentaires, légendes, etc.) peuvent déjà avoir été utilisés pour entraîner son intelligence artificielle, si vous n’avez entrepris aucune démarche pour vous y opposer.

⚠️ Bonne nouvelle : vous pouvez toujours remplir le formulaire d’opposition pour empêcher Meta d’utiliser vos futurs contenus.

Voici comment procéder, selon l’application que vous utilisez

Pour développer et améliorer ses modèles d’intelligence artificielle, Meta affirme ne pas utiliser vos messages et informations privés.

En revanche, elle se réserve le droit d’exploiter vos contenus publics, tels que :

➡️ Les publications, commentaires, légendes de photos, stories visibles publiquement et autres interactions accessibles à tous sur Facebook, Instagram et Threads.

Alors voici comment accéder au formulaire pour éviter cela à l’avenir :

Demande depuis Instagram

Pour empêcher Meta d’utiliser vos données Instagram pour entraîner son IA, suivez ces étapes sur l’application de votre téléphone :

  1. Rendez-vous sur votre profil en appuyant sur votre photo en bas à droite.
  2. Cliquez l’icône menu, les trois barres ≡ en haut à droite
  3. Faites défiler jusqu’à Centre de confidentialité, puis cliquez dessus.
  4. Cliquez sur le lien bleu du mot “opposer” dans le texte qui s’affiche (voir visuel)
  5. Faites défiler la page et remplissez le formulaire qui s’y trouve à la fin avec votre adresse e-mail (de préférence celle de votre compte Meta) et validez.

Demande depuis Facebook

Si vous souhaitez le faire depuis votre compte Facebook, suivez ces instructions :

  1. Ouvrez l’application Facebook.
  2. Cliquez sur les trois lignes (menu) en haut à droite (Android) ou en bas à droite (iOS).
  3. Descendez jusqu’à la section Paramètres et confidentialité et choisissez Centre de confidentialité
  4. Cliquez sur le lien bleu du mot “opposer” dans le texte qui s’affiche (voir visuel)
  5. Faites défiler la page et remplissez le formulaire qui s’y trouve à la fin avec votre adresse e-mail (de préférence celle de votre compte Meta) et validez.

Est-ce suffisant pour que l’IA de Meta ne s’entraîne pas avec vos données ?

Même si vous n’utilisez pas les services de Meta ou que vous n’avez pas de compte Instagram ou Facebook, il est possible que Meta dispose d’informations vous concernant et les utilise pour entraîner son IA si :

  • Une autre personne partage une photo où vous apparaissez.
  • Quelqu’un vous mentionne dans ses publications ou descriptions de photo.

Et si votre profil est privé, bien que la firme assure ne pas collecter de données issues des messages privés ou des publications restreintes à un cercle privé, la définition de ce qui est “public” peut varier selon les paramètres de confidentialité de chaque utilisateur.

Il est donc essentiel de bien vérifier vos réglages de confidentialité si vous souhaitez limiter l’usage de vos données.