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Fonction de Facebook avec l’IA

20 octobre 2025

Une nouvelle fonction de Facebook permet à l’IA de Meta d’examiner toutes les photos de votre smartphone, y compris celles que vous n’avez pas publiées sur le réseau social. Encore une façon d’exploiter vos données personnelles…

Depuis que Meta a déployé son IA, toutes les occasions sont bonnes pour vous dérober toujours plus vos précieuses données personnelles – déjà que ce n’était pas glorieux de base ! Ainsi, depuis le 27 mai 2025, l’entreprise peut – sauf si vous vous y opposez – collecter vos publications et vos commentaires sur ses plateformes, mais également vos discussions avec Meta AI dans le but d’entraîner le modèle de langage de celle-ci. Mais attention ! La firme ne compte pas s’arrêter là ! Depuis quelques mois, elle teste sur Facebook une nouvelle fonction qui risque de faire couler beaucoup d’encre. Baptisée « Suggestion de photos à partager », elle fait actuellement son arrivée aux États-Unis et au Canada.

Sans compter que derrière ce nom tout ce qu’il y a de plus innocent se cache un outil qui pose de sérieux problèmes en termes de confidentialité – mais ça, c’est habituel avec Meta. Afin de vous encourager à publier vos photos et vos vidéos, l’entreprise permet à son intelligence artificielle d’accéder à celles de votre galerie dans le but de dénicher les clichés « dignes d’être partagés » et de vous les proposer sous forme de jolis montages ou de Stories prêtes à l’emploi. Et quand on dit que l’IA analyse toutes vos photos et vidéos, c’est bien toutes, y compris celles que vous n’avez pas publiées sur Facebook ! Comme quoi, rien n’est jamais gratuit avec l’entreprise de Mark Zuckerberg !

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Si vous activez cette fonction, l’IA de Meta pourra analyser l’ensemble de votre galerie et transférer certains fichiers sur ses serveurs, afin de vous proposer des collages ou des suggestions de retouche « ludiques et inspirantes », automatiquement réalisés et prêts à être publiés. Meta assure que les images et vidéos stockées dans son cloud ne serviront pas à des fins publicitaires et que leur conservation ne pourra dépasser les 30 jours. L’activation de cette fonction reste facultative et se fait sur la base d’un consentement explicite, par le biais d’une fenêtre pop-up qui s’affichera dans l’application. Mais encore faut-il être bien conscient des tenants et aboutissants de cette innocente notification.

Car plusieurs applications proposent déjà des fonctions similaires à celle que Meta vient d’intégrer à Facebook afin d’améliorer, de classer ou encore de compiler des clichés présents dans la galerie des utilisateurs, pour ensuite suggérer des publications. C’est le cas par exemple de YouCam Perfect, PhotoDirector et Lensa AI. Google Photos ou Apple Photos utilisent eux aussi des outils d’intelligence artificielle pour faire tout ça. Mais la différence, c’est qu’ils ont recours à un traitement local ou à un cloud temporaire limité au traitement photo, alors que la solution de Meta repose sur un traitement dans le cloud, ce qui implique une transmission des images vers ses serveurs.

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Autre subtilité : Meta assure que, même avec la fonction activée, les photos de votre galerie ne seront pas utilisées pour améliorer les modèles d’IA… sauf si vous décidez d’éditer ou de publier les créations proposées par l’IA. Autrement dit, tant que vous ne touchez à rien et ne faites que regarder les propositions, vos images ne servent pas à l’entraînement. Mais dès que vous appliquez une des modifications suggérées ou que vous partagez le résultat sur Facebook, Meta peut s’en servir pour perfectionner ses outils, en prenant soin d’analyser toutes les métadonnées (lieux, dates, personnes présentes sur les photos…). Et rien ne garantit que ces données ne seront pas utilisées autrement par la suite, après un énième changement de politique. Comme on dit, le diable se cache dans les détails !

Pour l’instant, cette nouveauté est réservée aux États-Unis et au Canada. L’Union européenne, protégée par le RGPD, oblige Meta à montrer patte blanche avant de commencer à farfouiller dans nos données personnelles. Sauf que l’entreprise n’en est pas à son coup d’essai. En septembre dernier, au moment de la rentrée scolaire, elle a tenté discrètement de déployer cette fonction auprès des utilisateurs européens. Fonction qui était activée par défaut, et qu’il était possible de désactiver depuis les paramètres de l’application via l’option « Suggestions de partage personnalisée à partir de votre pellicule ».

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Mais, celle-ci n’est plus disponible, il ne reste que celle proposant « d’Obtenir des suggestions de la pellicule quand vous naviguez sur Facebook », cette fois désactivée par défaut et qui se base uniquement sur les métadonnées de base (date de prise de vue, photos ajoutées aux favoris, etc.). Quelqu’un a dû se faire taper sur les doigts et être obligé de faire machine arrière !

Vider cache de mise à jour Windows

Comment vider votre cache de mise à jour sur Windows 11 et 10

Windows 11 et Windows 10 facilitent tous deux le vidage de votre cache Windows Update.

Pourquoi vider le cache Windows Update ?

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles vous pouvez vouloir vider votre cache Windows Update.

Vous pourriez rencontrer des problèmes pour trouver ou installer des mises à jour, et vider le cache résout souvent le problème. L’effacement du cache résout les problèmes liés aux mises à jour Windows en forçant Windows à télécharger à nouveau tous les fichiers requis.

Une autre raison est de libérer de l’espace de stockage. Les fichiers de cache de mise à jour utilisent fréquemment une grande partie du stockage, et vous pouvez la récupérer en supprimant ces fichiers mis en cache. (Windows supprime certains fichiers de mise à jour après l’installation de ces mises à jour, mais pas tous.)

Effacer le cache de Windows Update à l’aide du nettoyage de disque

L’utilitaire de nettoyage de disque intégré de Windows permet de supprimer certains fichiers de cache Windows Update.

Pour l’utiliser, ouvrez le menu Démarrer, recherchez Nettoyage de disque et lancez l’utilitaire.

Application
Application

Sélectionnez votre lecteur d’installation Windows et choisissez « OK ».

Selectiondisque
Selectiondisque

Sélectionnez « Nettoyer les fichiers système ».

Selection 1
Selection 1

Choisissez à nouveau votre lecteur d’installation Windows et sélectionnez « OK ».

Dans le nettoyage de disque, activez l’option « Nettoyage de Windows Update ». N’hésitez pas à activer d’autres options si vous souhaitez également supprimer ces fichiers. Ensuite, en bas, cliquez sur « OK ».

Selection 2
Selection 2

L’outil commencera à nettoyer les fichiers de cache de mise à jour.

Et c’est ainsi que vous vous débarrassez des fichiers de cache de mise à jour sur votre ordinateur Windows 11 ou Windows 10.

La Course à l’IA

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Course à l’IA : bientôt la fin de l’humanité ?

31 mai 2023

Des chercheurs, des dirigeants et des spécialistes du numérique expriment leurs préoccupations concernant les risques associés au développement de l’intelligence artificielle et ses conséquences possibles pour l’humanité.

Alors que la course à l’IA se poursuit, un groupe de chercheurs, d’ingénieurs et de dirigeants du monde du numérique a émis un nouvel avertissement sur la menace existentielle que l’intelligence artificielle ferait peser sur l’humanité. Publiée par un organisme à but non lucratif, le Center for AI Safety, la déclaration est aussi courte qu’alarmante : « L’atténuation du risque d’extinction par l’IA devrait être une priorité mondiale au même titre que d’autres risques à l’échelle de la société tels que les pandémies et les guerres nucléaires ».

L’avertissement est cosigné par des dizaines de dirigeants de l’industrie de l’IA, d’universitaires et même de célébrités, tels que Demis Hassabis (le PDG de Google DeepMind), Sam Altman (le PDG fondateur d’OpenAI), Geoffrey Hinton et Youshua Bengio (deux des trois chercheurs en IA qui ont remporté le prix Turing 2018, équivalent du Nobel de l’informatique, pour leurs travaux sur l’IA), des cadres supérieurs et des chercheurs de Google DeepMind et Anthropic, Kevin Scott (le directeur de la technologie chez Microsoft), Bruce Schneier (un pionnier de la cryptographie et de la sécurité sur Internet) ou encore le défenseur du climat Bill McKibben. Geoffrey Hinton a d’ailleurs déclaré à CNN qu’il avait décidé de quitter son poste chez Google et de « dénoncer » la technologie après avoir réalisé « soudainement » que « ces choses deviennent plus intelligentes que nous ».

Course à l’IA : une pause pour éviter les dérives

En l’espace de quelques mois, l’intelligence artificielle a envahi les sphères médiatique, numérique, technologique, économique et même pédagogiques, artistiques et philosophiques, portée par son représentant le plus emblématique : ChatGPT, le désormais célèbre et incontournable robot conversationnel capable aussi bien de rédiger des dissertations que d’écrire du code informatique. Le succès de ce nouvel outil est tel qu’il a tout balayé sur son passage en une poignée de semaines, surprenant autant son créateur – OpenAI – que les géants de la tech – à commencer par Google, qui se trouva fort dépourvu quand le nouveau Bing fut venu… 

Depuis, une véritable frénésie s’est emparée de la planète tech et tous les acteurs du numérique se sont engagés dans une folle course à l’IA. Il ne se passe plus un jour sans que l’on entendue parler d’un nouveau système à base d’intelligence artificielle, tous les grands éditeurs annonçant l’intégration actuelle ou prochaine de fonctions motorisées par l’IA, de Microsoft à Adobe en passant Zoom ou Canva, pour n’en citer qu’une infime poignée. Sans parler de la multiplication des outils « génératifs », capables de créer de toutes pièces des images et des vidéos fictives à partir d’une simple description textuelle – un prompt, dans le nouveau jargon. 

Mais cette course à l’IA fascine autant qu’elle inquiète. Les enseignants, bien sûr, qui ont très vite remarqué que leurs élèves savaient parfaitement exploiter ChatGPT pour tricher. Mais aussi les écrivains, les photographes, les graphistes, et, de façon plus large, tous les créatifs qui craignent la concurrence d’une « intelligence » logicielle capable d’imiter leur travail, en se servant même de leurs œuvres pour apprendre et progresser. Et, plus largement encore, toutes les professions plus ou moins « intellectuelles » qui pourraient se voir assistées puis remplacer par des dispositifs à base d’IA, à l’instar de ce qui s’est passé pour les métiers manuels lors de la révolution industrielle.

Mais, sans attendre ce « grand remplacement », beaucoup s’inquiètent aujourd’hui des dégâts que causent déjà les IA, notamment avec les images truquées et les informations inventées qui alimentent les réseaux sociaux et les écrans en fake news plus vraies que nature, mais aussi les dérives autoritaires, comme la surveillance de masse et des arrestations par anticipation. Et il ne s’agit pas d’une bande de rétrogrades redoutant le progrès technologique !

Course à l’IA : les chercheurs sonnent l’alerte dans une lettre ouverte

Cet avertissement n’est qu’un parmi une longue série à venir. En mars 2023 déjà, de grands chercheurs spécialisés en IA avaient publié une lettre ouverte publiée par l’organisation à but non lucratif Future of Life Institute pour alerter le monde sur les dérives qu’engendre l’IA. Ces sommités reconnues – comme Steve Wozniak, le co-fondateur d’Apple, Jaan Tallinn, le co-fondateur de Skype, ou encore Yoshua Bengio, Stuart Russell et Gary Marcus, des figures de l’IA – accompagnées de diverses personnalités – dont Elon Musk, qui a depuis retourné sa veste pour développer sa propre IA, TruthGPT – y demandaient une pause, en proposant de ne plus rien sortir des labos avant d’avoir redéfini des règles pour encadrer l’utilisation des systèmes à base d’intelligence artificielle. « Nous appelons tous les laboratoires d’IA à suspendre immédiatement pendant au moins six mois la formation des systèmes d’IA plus puissants que GPT-4 », précisait le texte, qui réclamait une pause publique et vérifiable des « expérimentations géantes », incluant tous les acteurs clés. 

« Les laboratoires d’IA et les experts indépendants devraient profiter de cette pause pour développer et mettre en œuvre conjointement un ensemble de protocoles de sécurité partagés pour la conception et le développement avancés d’IA qui sont rigoureusement audités et supervisés par des experts externes indépendants », pouvait-on encore lire. « Ces protocoles devraient garantir que les systèmes qui y adhèrent sont sûrs au-delà de tout doute raisonnable. »

Les signataires s’inquiétaient avant tout pour les risques que l’IA fait courir sur l’humanité. « Les systèmes d’IA puissants ne devraient être développés qu’une fois que nous serons certains que leurs effets seront positifs et que leurs risques seront gérables « , écrivaient-ils dans la lettre. « Devons-nous laisser les machines inonder nos canaux d’information de propagande et de mensonges ? Devrions-nous automatiser tous les emplois, y compris ceux qui sont gratifiants », demandaient-ils encore, en faisant allusion aux fakes news qui circulent déjà abondamment sur le Net et aux emplois menacés par l’IA. Si cet appel à la pause et à la réflexion avait recueilli plus de 1300 signatures, on ne peut pas vraiment dire qu’il ait été écouté…

Sanctionner ceux qui ne trient pas leurs déchets

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Sanctionner ceux qui ne trient leurs déchets

Pour sanctionner ceux qui ne trient pas correctement leurs déchets, des caméras sont installées dans les camions à ordures et leurs images sont analysées par une IA.

Poubelle verte, jaune, marron, bleue… pas une année ne passe sans qu’une nouvelle poubelle fasse son apparition dans nos villes pour trier les déchets. Mais il arrive que nous nous trompions lors du tri. Ainsi, chaque année, chaque Français tirerait mal quelques 10 kilos de déchets. C’est considérable car cela génère des coûts supplémentaires pour les villes qui doivent retrier les déchets ou parfois envoyer des conteneurs entiers de déchets recyclables à la destruction car ils contiennent visuellement trop de poubelles mal triées.

Ce problème ne concerne pas que la France. Mais certains pays ont imaginé des solutions pour l’endiguer. C’est le cas en Australie, dans la ville d’Auckland où les erreurs de tri coûtent près de 3 millions d’euros par an aux habitants. Et le personnel de collecte des ordures indique que le taux de déchets mal triés est même passé de 20 % à 25 % depuis que des règles plus strictes ont été mises en place il y a trois mois.

Pour en finir avec le mauvais tri et inciter les habitants à être plus soigneux et responsables, la ville a commencé à expérimenter l’intelligence artificielle (IA) dans les camions de recyclage depuis le mois d’avril pour identifier les mauvais types de déchets et aider à cibler ceux qui utilisent à répétition les mauvaises poubelles.

Le système d’intelligence artificielle dispose de deux caméras alimentant deux camions, qui envoient ensuite leurs images à un logiciel avec reconnaissance d’objets. Le logiciel peut reconnaître trois des déchets les plus fréquemment mal triés : les sacs plastiques, les sacs à ordures et les textiles. Si quelqu’un remplit sa poubelle de recyclage avec des sacs à ordures, il pourra être identifié et sanctionné, affirme la ville. Les données de l’IA permettront en effet de connaître les coordonnées GPS de la personne ayant fait une erreur de tri avec une précision approximative de 10 maisons. Après cela, des inspecteurs de poubelles feront un suivi.

En France, depuis le 1er janvier 2024, mal trier ses déchets est passible d’une amende de 35 euros. Une épluchure de pomme dans la poubelle en verre, une croûte de fromage dans la poubelle jaune peut théoriquement entraîner une contravention. Ce sont les policiers municipaux et les officiers de police judiciaire qui peuvent sanctionner les contrevenants. Le non-respect des consignes de tri et de recyclage est en effet régi par l’article R 632-1 du Code Pénal. Pour l’instant, dans notre pays, l’intelligence artificielle n’est pas utilisée pour détecter les mauvais trieurs. Mais pour combien de temps encore ?

Lisez bien les mails de votre opérateur 

Il vous réserve parfois une très mauvaise surprise

25 juin 2025

Ne négligez surtout pas les mails que vous recevez régulièrement de votre opérateur mobile ou de votre fournisseur d’accès à Internet : certains messages vous informent d’un changement très désagréable.

Comme tout le monde, vous recevez régulièrement des mails provenant de de votre opérateur mobile ou de votre fournisseur d’accès à Internet. Si la plupart concernent votre consommation et vos factures, certains correspondent à des offres commerciales avec, par exemple, des promotions pour un nouveau smartphone ou des services supplémentaires. Des informations tellement récurrentes – et souvent inintéressantes – que vous finissez par ne plus y prêter attention. Au point de ne même plus ouvrir ces messages. Et c’est précisément là que se situe le piège.

Car entre ces mails habituels, se glissent parfois des messages vraiment importants. Et pour cause : ils vous informent d’un changement de tarif. Et jamais pour une baisse, évidemment ! Il s’agit toujours d’une hausse de votre abonnement, généralement de quelques euros par mois. Sauf que l’intitulé du mail l’affiche rarement de façon claire. En général, l’augmentation du prix est associée à une modification du service qui sert de paravent. Ainsi, les opérateurs de téléphonie mobile vous informent que ‘votre forfait s’enrichit’, et que vous allez bénéficier d’une plus grande enveloppe de data, en passant de 80 à 100 Go, par exemple. Sauf que ce joli cadeau, dont vous n’avez pas forcément besoin, mais bien mis en avant, s’accompagne d’une hausse de tarif. Dont vous vous passeriez bien et que vous ne pouvez pas toujours refuser !

Orange, Bouygues Telecom et SFR et leurs filiales low cost respectives ‑ Sosh, B&You et RED –sont les grands spécialistes de ce genre d’évolution, avec des augmentations de 1, 2, 3 ou 4 euros par mois sur leur forfait. Et les opérateurs virtuels qui s’appuient sur leurs réseaux (les MVNO comme on les appelle) comme Cdiscount Mobile, NRJ Mobile ou Auchan Telecom ont également adopté cette pratique. Sans compter que ces augmentations concernent aussi des abonnements à Internet.

Le dernier exemple en date est tout récent : dans un mail adressé le 24 juin 2025 à certains de ses abonnés, B&You – donc Bouygues Telecom– annonce une hausse de 2 euros par mois au prétexte d’avantages discutables comme un service client dédiés, des gigas en plus en Europe ou de la 5G… déjà comprise dans le forfait ! Comme souvent, l’augmentation de prix est automatiquement appliquée. Fort heureusement, il est possible cette fois de la refuser – ce n’est pas toujours le cas, mais à condition de réagir vite en cliquant sur le lien inclus pour décliner ce superbe « cadeau ». Encore faut-il lire le mail, qui risque fort de passer inaperçu. 

L’ennui, c’est que cette pratique est parfaitement légale. L’article L.224-33 du Code de la consommation autorise en effet les opérateurs de télécoms à augmenter leurs tarifs quand ils le souhaitent, à condition d’en informer leurs clients au moins un mois à l’avance et de leur laisser la possibilité de résilier sans frais leur abonnement dans les quatre mois suivant cette notification. Dans le meilleur des cas, de plus en plus rare hélas, vous pouvez conserver l’ancien tarif, en effectuant vous-même une action spécifique dans votre espace client.

Mais la plupart du temps, vous n’avez désormais que deux solutions : accepter l’augmentation ou changer d’opérateur. Quoi qu’il en soit, ne négligez surtout pas les mails de votre opérateur, même quand ils paraissent « inoffensifs » et attractifs : ils pourraient bien vous coûter cher si vous ne réagissez pas rapidement !

Lisez bien les mails de votre opérateur

Lisez bien les mails de votre opérateur : il vous réserve parfois une très mauvaise surprise

25 juin 2025

Ne négligez surtout pas les mails que vous recevez régulièrement de votre opérateur mobile ou de votre fournisseur d’accès à Internet : certains messages vous informent d’un changement très désagréable.

Comme tout le monde, vous recevez régulièrement des mails provenant de de votre opérateur mobile ou de votre fournisseur d’accès à Internet. Si la plupart concernent votre consommation et vos factures, certains correspondent à des offres commerciales avec, par exemple, des promotions pour un nouveau smartphone ou des services supplémentaires. Des informations tellement récurrentes – et souvent inintéressantes – que vous finissez par ne plus y prêter attention. Au point de ne même plus ouvrir ces messages. Et c’est précisément là que se situe le piège.

Car entre ces mails habituels, se glissent parfois des messages vraiment importants. Et pour cause : ils vous informent d’un changement de tarif. Et jamais pour une baisse, évidemment ! Il s’agit toujours d’une hausse de votre abonnement, généralement de quelques euros par mois. Sauf que l’intitulé du mail l’affiche rarement de façon claire. En général, l’augmentation du prix est associée à une modification du service qui sert de paravent. Ainsi, les opérateurs de téléphonie mobile vous informent que ‘votre forfait s’enrichit’, et que vous allez bénéficier d’une plus grande enveloppe de data, en passant de 80 à 100 Go, par exemple. Sauf que ce joli cadeau, dont vous n’avez pas forcément besoin, mais bien mis en avant, s’accompagne d’une hausse de tarif. Dont vous vous passeriez bien et que vous ne pouvez pas toujours refuser !

Orange, Bouygues Telecom et SFR et leurs filiales low cost respectives ‑ Sosh, B&You et RED –sont les grands spécialistes de ce genre d’évolution, avec des augmentations de 1, 2, 3 ou 4 euros par mois sur leur forfait. Et les opérateurs virtuels qui s’appuient sur leurs réseaux (les MVNO comme on les appelle) comme Cdiscount Mobile, NRJ Mobile ou Auchan Telecom ont également adopté cette pratique. Sans compter que ces augmentations concernent aussi des abonnements à Internet.

Le dernier exemple en date est tout récent : dans un mail adressé le 24 juin 2025 à certains de ses abonnés, B&You – donc Bouygues Telecom– annonce une hausse de 2 euros par mois au prétexte d’avantages discutables comme un service client dédiés, des gigas en plus en Europe ou de la 5G… déjà comprise dans le forfait ! Comme souvent, l’augmentation de prix est automatiquement appliquée. Fort heureusement, il est possible cette fois de la refuser – ce n’est pas toujours le cas, mais à condition de réagir vite en cliquant sur le lien inclus pour décliner ce superbe « cadeau ». Encore faut-il lire le mail, qui risque fort de passer inaperçu. 

L’ennui, c’est que cette pratique est parfaitement légale. L’article L.224-33 du Code de la consommation autorise en effet les opérateurs de télécoms à augmenter leurs tarifs quand ils le souhaitent, à condition d’en informer leurs clients au moins un mois à l’avance et de leur laisser la possibilité de résilier sans frais leur abonnement dans les quatre mois suivant cette notification. Dans le meilleur des cas, de plus en plus rare hélas, vous pouvez conserver l’ancien tarif, en effectuant vous-même une action spécifique dans votre espace client.

Mais la plupart du temps, vous n’avez désormais que deux solutions : accepter l’augmentation ou changer d’opérateur. Quoi qu’il en soit, ne négligez surtout pas les mails de votre opérateur, même quand ils paraissent « inoffensifs » et attractifs : ils pourraient bien vous coûter cher si vous ne réagissez pas rapidement !

Comment exporter vos fichiers Google Drive

Google Drive est l’un des services les plus fiables pour stocker et organiser vos données sur le cloud. Mais des accidents se produisent, il est donc important d’avoir vos fichiers et documents sauvegardés localement. Avec l’outil d’exportation de données de Google, Takeout, vous pouvez le faire en quelques minutes.

Rendez-vous sur le site Web de Google Takeout et connectez-vous avec votre compte Google pour commencer. Par défaut, cet outil exporte vos données à partir de tous les services Google. Cliquez sur « Désélectionner tout » pour extraire uniquement une archive de votre lecteur cloud.

Faites défiler vers le bas jusqu’à ce que vous atteigniez « Drive » et cochez la case à côté.

Il y a quelques autres options en dessous que vous pourriez trouver utiles. Vous pouvez choisir les dossiers à sauvegarder à l’aide de l’option « Toutes les données Drive incluses ».

Le bouton « Formats multiples » vous permet de choisir dans quel format les fichiers seront archivés, et avec « Paramètres avancés », vous pouvez demander à Google d’inclure également un tas d’informations supplémentaires.

Une fois que vous avez terminé, cliquez sur le bouton « Étape suivante » présent en bas de la page.

Sur l’écran suivant, Google vous permet de personnaliser l’exportation. Vous avez la possibilité de spécifier si vous souhaitez que Google vous envoie l’archive par e-mail ou qu’il l’importe directement vers un autre fournisseur de stockage dans le cloud, de configurer les exportations automatiques et de définir le type et la taille du fichier de l’archive.

Cliquez sur « Créer une exportation » pour procéder à la confirmation de l’exportation.

Google va maintenant commencer à sauvegarder les dossiers que vous avez sélectionnés. Cela peut prendre des heures, voire des jours, selon les données. Si vous changez d’avis ou si vous souhaitez modifier l’exportation, vous pouvez l’annuler avec l’option « Annuler l’exportation ».

Une fois ce processus terminé, vous devriez recevoir un e-mail intitulé « Vos données Google sont prêtes à être téléchargées ». À l’intérieur de ce message, cliquez sur le bouton « Télécharger vos fichiers ». Connectez-vous à nouveau avec vos identifiants Google pour l’authentification.

Vous serez redirigé vers la page « Gérer vos exportations » où le téléchargement de votre archive commencera. Si ce n’est pas le cas automatiquement, vous pouvez le saisir manuellement avec le bouton « Télécharger » à côté de l’entrée d’exportation du lecteur dans la liste.

Dans l’archive téléchargée, « archive_browser.html » vous permet de parcourir le contenu d’une application Web personnalisée, et à partir du dossier « Drive », vous pouvez afficher et ouvrir ces fichiers individuellement.

Démarrer votre téléphone en mode sans échec

Comment démarrer votre téléphone ou tablette Android en mode sans échec

Sur votre PC Windows, vous pouvez démarrer en « Mode sans échec » pour charger le système d’exploitation sans aucun logiciel tiers. Vous pouvez faire de même avec le mode sans échec d’Android. Il peut s’agir d’un outil utile pour dépanner la source des problèmes.

Cela vous permet de dépanner votre appareil : si vous rencontrez des plantages, des blocages ou des problèmes d’autonomie de la batterie, vous pouvez démarrer en mode sans échec et voir si les problèmes s’y produisent toujours. À partir du mode sans échec, vous pouvez désinstaller les applications tierces qui se comportent mal.

Qu’est-ce que le mode sans échec sur Android ?

Le « mode sans échec » est un mode de diagnostic spécial qui exécute le système d’exploitation Android avec les applications tierces désactivées. Essentiellement, seules les applications et les services préinstallés sur le téléphone seront disponibles en mode sans échec. La même chose peut être faite sur un PC Windows ou Mac.

Cela vous permet de dépanner votre appareil. Si vous rencontrez des plantages, des blocages ou des problèmes d’autonomie de la batterie, vous pouvez démarrer en mode sans échec et voir si les problèmes se produisent toujours. Si vous remarquez que tout fonctionne correctement en mode sans échec, cela signifie probablement que la source du problème est une application tierce.

Comment démarrer en mode sans échec sur Android

Pour démarrer en mode sans échec sur Android, il vous suffit d’appuyer longuement sur l’option « Éteindre » dans le menu d’alimentation. Vous verrez alors une invite pour redémarrer en mode sans échec. La façon dont vous accédez au menu d’alimentation peut varier selon l’appareil. Dans la plupart des cas, vous pouvez simplement appuyer et maintenir le Bouton d’alimentation physique pour afficher le menu Alimentation.

Boutonmarchearret

Cependant, certains appareils utilisent l’appui long sur le bouton d’alimentation pour d’autres choses, comme Google Assistant. Si c’est le cas sur votre téléphone, vous pouvez également appuyer sur le bouton d’alimentation dans le menu Paramètres rapides. Balayez une ou deux fois vers le bas depuis le haut de l’écran pour révéler le bouton d’alimentation.

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Dans le menu, maintenez enfoncé le bouton « Éteindre ».

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Vous verrez maintenant la possibilité d’appuyer sur le bouton « Mode sans échec » ou d’appuyer sur « OK » pour démarrer en mode sans échec.

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Le téléphone redémarrera en mode sans échec, qui a généralement la même apparence que d’habitude, mais vous verrez du texte dans le coin de l’écran indiquant « Mode sans échec ». Toutes les applications qui n’étaient pas préinstallées sur l’appareil ne seront pas disponibles, y compris les lanceurs d’écran d’accueil tiers.

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C’est tout ce qu’il y a à faire ! Lisez la suite pour savoir comment sortir du mode sans échec.

Comment désactiver le mode sans échec sur Android

Pour désactiver le mode sans échec et revenir au mode normal, il vous suffit de redémarrer votre appareil Android. Lorsque vous redémarrez à partir du mode sans échec, vous revenez au mode d’exécution normal.

Votre téléphone va redémarrer en mode de fonctionnement normal ! Toutes vos applications habituelles seront à nouveau disponibles, bien que vous puissiez remarquer quelques bizarreries avec le rechargement des widgets et des choses de cette nature. Le mode sans échec est un bon point de départ si vous rencontrez des problèmes ennuyeux sur votre appareil Android.

Oublier ce geste courant

Oubliez ce geste courant quand vous utilisez votre téléphone. Contrairement à ce que vous croyez, il fait plus de mal que de bien.

Comme de nombreux utilisateurs, vous lancez régulièrement les mêmes applis sur votre smartphone. Mail, SMS, WhatsApp, appareil photo, Galerie, navigateur Web, etc. Et elles restent généralement ouvertes en arrière-plan lorsque vous utilisez une autre appli. Et quand le smartphone rencontre un petit coup de mou, qu’il devient moins réactif, votre premier réflexe consiste probablement à fermer celles qui vous paraissent inutiles sur le moment. De la même façon, quand la batterie commence à faiblir, vous vous empressez sûrement de quitter les applis lancées mais inutiles. Un réflexe qui semble plein de bon sens mais qui pourtant ne sert strictement à rien. Pire, il est même contre-productif non seulement pour la fluidité de votre smartphone mais aussi pour sa batterie.

Lorsque vous passez d’une appli à l’autre, celle qui se place en arrière-plan est tout simplement mise en veille. Elle ne consomme plus d’énergie et ne tire donc pas sur la batterie. De la même façon, elle n’exploite pas non plus les ressources disponibles sur le smartphone. Lorsque vous faites défiler les fenêtres des applis placées en arrière-plan, l’image qui s’affiche n’est rien d’autre qu’un instantané, une sorte de capture d’écran, de l’état dans lequel se trouvait l’appli au moment de la bascule. Rien d’autre. Et qu’il s’agisse d’un smartphone Android ou d’un iPhone, le principe demeure rigoureusement identique.

Le pire avec ce réflexe, c’est qu’il est aussi contre-productif. En quittant l’appli en veille et en la relançant, votre smartphone consomme plus d’énergie que le simple fait de la sortir de son état de veille. De nombreux processus sont réinitialisés lors de la phase de lancement alors qu’ils sont simplement réactivés lorsque vous rebasculez l’appli au premier plan. Et vous perdez en autonomie comme en performances ! Si votre smartphone commence à ralentir, le mieux consiste à le redémarrer. Et si sa batterie vient à montrer des signes de faiblesse et que vous ne pouvez pas le recharger dans l’instant, baissez la luminosité de l’écran, l’un des éléments les plus énergivore sur smartphone.

Ne pas laisser le chargeur branché

Vous avez l’habitude de laisser le chargeur de votre téléphone branché sur la prise électrique même quand vous ne l’utilisez pas pour charger ? Voici ce que cela vous coûte sur la facture d’électricité.

Comme tout le monde ou presque de nos jours, vous avez probablement un ou plusieurs chargeurs chez vous pour recharger des téléphones, des tablettes, des écouteurs, des enceintes sans fil ou encore des montres connectées. Et pour éviter les manipulations, vous les laissez peut-être branchés en permanence sur des prises électriques pour que le câble USB puisse être rapidement connecté à vos appareils quand vous avez besoin de les recharger. C’est tellement plus pratique !

Mais voilà : même quand ils ne sont pas utilisés pour la recharge, les chargeurs consomment de l’électricité, simplement en étant branchés. Et au fil des jours, des semaines et des mois, cette consommation « résiduelle » – et totalement inutile – finit par chiffrer. Et elle s’ajoute aux autres consommations sur votre facture d’électricité. 

La question qui se pose alors est à combien s’élève exactement cette consommation. Ou, de façon plus pragmatique, combien cela coûte-t-il par an de laisser un chargeur branché dans la prise quand aucun téléphone n’est en charge.

En fait, pas grand-chose. Mais tout dépend de l’année de fabrication du chargeur et des normes qu’il respecte. En effet, une directive de l’Union européenne impose des exigences à l’électronique vendue dans l’UE, y compris la quantité d’électricité qu’un chargeur peut consommer lorsqu’il n’est pas utilisé. Si le chargeur est de 2010, la consommation en veille peut atteindre 0,5 W. De 2011 à 2022, elle doit être limitée à 0,30 W maximum. Tandis qu’après 2022, elle ne doit pas dépasser 0,10 W. 

Si l’on prend le cas d’un chargeur récent, d’après 2022 qui fonctionnerait 24 heures sur 24 sans être utilisé ; sa consommation pendant un an (365 jours) s’élève à 0,1 x 24 x 365 soit 876 Wh (soit 0.876 kWh). En se basant sur le tarif Bleu d’EDF, de 25 centimes par kWh, cela fait 0.876 x 25 centimes, soit 22 centimes. Un coût dérisoire, donc !

Avec un chargeur produit entre 2011 et 2022, la consommation annuelle monte à 2,6 kWh soit 65 centimes, ce qui est encore très faible. Et avec un modèle de 2010, la consommation atteint 4,3 kWh soit 1,1 euro par an. Pas de quoi se ruiner donc ! Mais attention, si le tarif de l’électricité vient à grimper, ces coûts augmentent. Par exemple si le kWh passe à 50 centimes, il faudra multiplier tous ces montants par 2. 

Enfin, si vous avez un très vieux chargeur, datant d’avant la directive de l’UE, la consommation en veille peut être considérablement plus élevée. Ainsi, on trouve encore des chargeurs consommant 0,75 W voire 1 W ou plus, ce qui entraine un coût annuel de plus de 1,6 euro. Certes, ce n’est toujours pas énorme, mais si vous en avez plusieurs que vous laissez branchés en permanence, cela finir par représenter une somme inutilement dépensée. Sans parler du gâchis d’énergie pour la planète.

Dans tous les cas, il vaut mieux débrancher un chargeur quand on ne l’utilise pas, car il s’use imperceptiblement et il peut entraîner un incendie en cas de dysfonctionnement. C’est particulièrement vrai avec les chargeurs sans marque à bas prix vendus sur Amazon, Temu, AliExpress ou Wish par exemple : la plupart de ces appareils sont de très mauvaise qualité, sans respect des normes européennes, malgré la présence d’autocollant ou de mention CE.