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Le téléphone ne se charge pas

Le téléphone Android ne se charge pas ? Essayez ces correctifs !

Publié le 10 avr. 2024

Votre téléphone Android refuse-t-il de se charger ? Pas de panique. Les solutions sont à portée de main ! Il s’agit d’un problème assez courant sur les téléphones Android, et il existe généralement une solution assez courante.

Pourquoi votre téléphone Android ne se charge-t-il pas ?

Comme pour la plupart des choses technologiques, les problèmes de charge peuvent provenir du matériel ou des logiciels. Cependant, dans les téléphones Android, il est généralement causé par des chargeurs ou des prises de courant défectueux. Certaines parties du chargeur ont peut-être été endommagées, empêchant le téléphone de se charger. Des problèmes matériels dans des pièces telles que le port de charge peuvent également être à l’origine du problème de charge. Bien que rare, le problème peut également être lié au logiciel. Il se peut que le téléphone rencontre un problème système ou qu’il y ait trop d’applications qui se chargent.

Comment faire charger votre téléphone Android

Maintenant que vous savez pourquoi votre téléphone Android ne se charge pas, essayez ces correctifs pour que votre téléphone Android se recharge à nouveau. Commençons !

Redémarrez votre téléphone

La première chose à faire face à un problème ou à un bug Android est de redémarrer votre téléphone. Le redémarrage efface la mémoire et ferme les applications d’arrière-plan, donnant à votre téléphone un nouveau départ.

Pour redémarrer votre téléphone, appuyez sur le bouton d’alimentation sur le côté de votre téléphone jusqu’à ce que vous voyiez le menu d’alimentation Android. Appuyez sur le bouton « Redémarrer ».

Attendez que votre appareil s’éteigne, puis se rallume. Branchez le téléphone et il devrait commencer à se charger. Si votre appareil n’affiche pas le menu d’alimentation lorsque vous appuyez sur le bouton d’alimentation,

Vérifiez votre adaptateur secteur et votre câble.

Jetez un coup d’œil à votre adaptateur et à votre câble. L’adaptateur est-il endommagé, brûlé ou cassé ? Votre câble est-il effiloché ou coupé sur les bords ? Ces dommages peuvent les empêcher de charger correctement votre téléphone. Essayez de charger votre téléphone avec un autre chargeur. S’il commence à se charger, c’est votre adaptateur ou votre câble qui pose problème. Testez les différentes pièces pour voir laquelle est défectueuse, puis remplacez-les.

Vérifiez la prise de courant

Si vous n’obtenez toujours pas de réponse avec un autre chargeur, essayez une autre prise de courant. Il se peut qu’il y ait des problèmes avec la prise sur laquelle votre téléphone est branché. Si vous êtes connecté à une banque d’alimentation ou à un port USB d’un ordinateur et que votre téléphone ne se charge pas, branchez-vous sur une prise de courant. Parfois, les banques d’alimentation et les ports USB d’ordinateur chargent les téléphones très lentement, ce qui peut donner l’impression qu’ils ne sont pas en charge.

Vous pourriez également Chargez votre appareil sans fil, si votre téléphone dispose cette fonctionnalité.

Retirez la coque de votre téléphone

Des étuis de téléphone épais peuvent empêcher le chargeur d’être complètement branché sur le port de charge. Vous pouvez vérifier en chargeant simplement le téléphone sans l’étui. Si le téléphone se charge, vous savez que c’est l’étui qui pose problème. Un étui peut également causer des problèmes de charge sans fil. Si le boîtier est trop épais, il peut ralentir la charge, et certains matériaux peuvent bloquer complètement la charge.

Vérifiez votre port de charge

Vérifiez que votre port de charge n’est pas endommagé, qu’il n’y a pas d’objets coincés et de poussière. S’il y a de la poussière, soufflez avec une bombe d’air comprimé dans l’orifice pour l’enlever. Si des objets coincés sont présents, utilisez soigneusement un cure-dent pour les déloger si vous le pouvez.

Si le port de charge est endommagé ou si vous ne pouvez pas retirer l’objet, apportez votre téléphone à un centre de réparation. Ils peuvent le réparer.

Mettez votre téléphone en mode sans échec

Mettre votre téléphone en mode sans échec démarre le téléphone Android sans exécuter d’applications tierces. Cela vous aidera à dépanner et à vérifier si le problème de charge provient d’une application tierce que vous avez installée.

Pour démarrer votre téléphone en mode sans échec, balayez vers le bas depuis le haut de l’écran pour afficher les paramètres rapides. Appuyez sur le bouton d’alimentation et maintenez-le enfoncé pour obtenir l’option de mode sans échec.

Lorsque votre téléphone est en mode sans échec, toutes les applications tierces seront grisées et inaccessibles. Maintenant, branchez votre téléphone et vérifiez s’il se charge. Si c’est le cas, les applications tierces sont responsables du bogue. Quittez le mode sans échec et désinstallez toutes les applications nouvellement installées.

Pour désinstaller une application, maintenez simplement l’application enfoncée sur l’écran d’accueil, puis cliquez sur « Désinstaller ». Vous pouvez également désinstaller plusieurs applications à la fois à l’aide du Google Play Store.

Confirmez qu’il ne s’agit pas d’un problème d’écran

Charger votre téléphone lorsque sa batterie est morte devrait faire s’allumer l’écran avec une icône de batterie. Si votre écran ne s’allume pas lorsque vous le branchez, vous devez confirmer que le problème ne provient pas d’un écran endommagé avant de dépanner la batterie ou le port de charge.

Vérifiez votre écran pour vous assurer qu’il n’est pas fissuré ou rempli d’encre. Si tout va bien, essayez d’appeler votre téléphone. Vous pouvez le faire à partir d’un autre téléphone ou avec Trouver mon appareil. Si votre téléphone sonne, votre téléphone n’est pas mort. Il est en charge, mais l’écran est mauvais. Vous devez apporter votre téléphone à un centre de réparation pour faire réparer votre écran.

Laissez votre téléphone sécher s’il est mouillé

Certains téléphones peuvent savoir si l’appareil est mouillé ou s’il contient de l’humidité. Pour éviter les problèmes, il arrive que le téléphone cesse de se charger jusqu’à ce qu’il soit sec. Laissez votre téléphone à l’extérieur pour qu’il vous sèche pendant un moment. Lorsqu’il est complètement sec, vous pouvez commencer à le charger. Mais, ne mettez pas votre téléphone dans un bol de riz.

Éteignez votre téléphone et laissez-le se charger

Si tout échoue, éteignez votre téléphone et laissez-le se charger. Parfois, la charge peut être lente.

En l’éteignant, vous vous assurez que le téléphone se recharge sans qu’aucun processus ou application ne prenne le pouvoir. Vérifiez votre téléphone au bout d’une heure et vous devriez remarquer un changement dans le pourcentage de votre batterie si tout fonctionne comme il se doit.

Apportez le téléphone à un centre de réparation

Si votre téléphone ne se charge toujours pas, il s’agit probablement d’un problème matériel. Apportez votre téléphone Android à un centre de réparation agréé pour le faire vérifier et réparer. Attention toutefois à ce que la réparation n’annule pas la garantie de votre téléphone. Les batteries sont l’une des parties les plus volatiles d’un téléphone. Alors que la plupart des composants ne « vieillissent » pas beaucoup avec le temps, les batteries et les ports de charge subissent beaucoup de dommages.

Protéger les pièces d’identité

Astuce pour protéger les pièces d’identité que vous envoyez par Internet

18 mars 2025

Envoyer des documents personnels pour louer un logement ou obtenir un crédit n’est pas sans danger. Heureusement, il existe une méthode simple et gratuite pour limiter les risques d’un usage détourné.

La numérisation des documents et des échanges a rendu de nombreuses démarches beaucoup plus faciles et rapides, mais a également créé de nouveaux risques. Que ce soit pour louer un logement ou un véhicule, faire une réservation pour un voyage ou souscrire un contrat de service quelconque, il faut souvent transmettre des pièces justificatives et des documents administratifs sensibles. Carte d’identité, passeport, avis d’imposition, justificatif de domicile ou encore relevé d’identité bancaire (RIB), vous devez régulièrement fournir ces précieux documents à des tiers, sans savoir exactement ce qu’ils vont en faire.

Trop souvent malheureusement, les documents transmis sont conservés de façon non chiffrée sur des ordinateurs ou des dispositifs de stockage plus ou moins sécurisés, et peuvent alors faire l’objet d’une fuite de données, comme celles qui font régulièrement la une des médias. Parfois, les destinataires sont même des acteurs malveillants, qui utilisent les plateformes de services et les réseaux sociaux pour poster de fausses annonces et ainsi récolter des documents sensibles.

Dans tous les cas, une fois envoyés, ces documents échappent totalement à votre contrôle et peuvent très facilement être détournés à des fins malveillantes ou illicites. Parmi ces utilisations frauduleuses, on pense évidemment à l’usurpation d’identité, par laquelle un escroc peut ouvrir des comptes bancaires ou souscrire des emprunts en votre nom, ce qui peut avoir des conséquences dramatiques sur votre vie. Mais d’autres documents en apparence moins sensibles présentent également des risques : avec votre RIB, une entreprise malintentionnée peut par exemple facilement mettre en place un prélèvement automatique, dont vous ne vous apercevrez pas immédiatement, et ainsi vous ponctionner d’importantes sommes d’argent sur le long terme.

Filigranefacile
Filigranefacile

Pour limiter ces risques et compliquer la tâche d’éventuels escrocs, une bonne pratique est d’apposer systématiquement un filigrane sur les documents numériques que vous transmettez. Bonne nouvelle, les pouvoirs publics ont justement mis en ligne un service totalement gratuit et sécurisé pour le faire : FiligraneFacile. Très simple d’emploi, ce service permet à tout le monde, sans compte et sans inscription, d’intégrer des filigranes sur des documents personnels avant de les envoyer. Il suffit de téléverser les fichiers concernés sur la page, d’écrire le texte à insérer en tant que filigrane, puis de télécharger les documents ainsi modifiés au format PDF.

Certes, cette méthode de protection n’est pas infaillible et les filigranes peuvent être retirés avec certains outils informatiques, mais elle a le mérite de rendre plus difficile le détournement de ces documents sensibles, ce qui découragera une bonne partie des escrocs, et de signaler au destinataire le caractère confidentiel des éléments transmis. L’utilisation de FiligraneFacile étant simple, rapide, gratuite et sécurisée, il s’agit donc d’une bonne habitude à prendre, qui pourrait éviter bien des problèmes et dont il serait dommage de se priver.

Désactiver Meta AI sur WhatsApp ?

C’est officiel, Meta AI arrive en France.

Petit à petit, l’assistant IA s’invite sur toutes les applications du groupe. Une avancée majeure pour certains… mais pas forcément du goût de tout le monde.

Vous cherchez à savoir comment désactiver Meta AI sur WhatsApp, et retrouver une expérience plus classique sur ces applications ?

Bien qu’il ne soit pas encore possible de la supprimer, les étapes à suivre pour réduire au maximum son apparition dans vos interfaces.

C’est quoi Meta AI ?

Meta AI est l’assistant d’intelligence artificielle développé par Meta et intégré à Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger. Ce chatbot fonctionne de manière similaire à ChatGPT et grâce à son modèle Llama 3, vous pouvez :

  • Rechercher des informations plus rapidement
  • Obtenir des suggestions personnalisées
  • Interagir avec l’IA dans les conversations
  • Générer du contenu (et bientôt des images)

Il apparaît sous la forme d’un cercle bleu et, bien qu’il puisse être utile, de nombreux utilisateurs le perçoivent comme intrusif, exprimant des inquiétudes quant à la protection de leurs données personnelles.

Meta active progressivement son outil IA sur ses plateformes WhatsApp, Facebook et Instagram et Messenger. Si vous ne l’avez pas encore, il sera bientôt disponible.

Comment désactiver Meta AI sur WhatsApp ?

Sur WhatsApp Meta AI apparaît directement dans vos discussions.
Et si vous ne trouvez pas comment désactiver Meta AI sur WhatsApp, c’est que pour le moment, il n’existe aucun moyen de supprimer entièrement l’IA de votre application.

Cependant vous pouvez minimiser sa présence. Voici les principales étapes à suivre :

  1. Ne communiquez pas avec l’assistant IA. Le moyen le plus simple d’empêcher son activation est de ne pas appuyer sur l’icône Meta AI et de ne pas enclencher de discussion. Faites comme s’il n’existait pas là et n’interagissez pas avec le chatbot.
  2. Supprimer ou archiver la conversation avec Meta AI. Si vous avez entamé une conversation avec l’assistant, dans ce cas, la seule chose à faire est de supprimer ou d’archiver le chat de Meta AI.

Sur Android : appuyez sur le chat Meta AI et maintenez-le enfoncé, puis sélectionnez l’option Supprimer ou Archiver.

Sur iOS : faites glisser la discussion vers la gauche et appuyez sur Supprimer ou Archiver.

N’oubliez pas que la suppression ou l’archivage de la discussion ne désactive pas WhatsApp Meta AI. Elle efface simplement l’historique de la conversation et la supprime de votre liste principale de discussions.

Voici d’autres conseils pour réduire la visibilité de Meta AI sur WhatsApp :

  • Évitez de mentionner @Meta AI dans vos conversations. L’assistant n’est actif que dans certains contextes.
  • Ignorez et signalez l’IA dans les conversations de groupe. Si Meta AI se faufile dans un groupe, il suffit de l’ignorer et de marquer l’interaction comme indésirable. Cela permet non seulement de réduire sa présence, mais aussi d’envoyer des informations utiles à Meta AI.
  • Désactivez les notifications. Dans certaines versions de WhatsApp, vous pouvez aller dans les paramètres et désactiver les notifications liées à l’IA.

Empêcher l’IA de Meta d’utiliser vos données

Depuis le 27 mai 2025, Meta exploite les contenus publics partagés par les utilisateurs européens sur Facebook, Instagram et Threads pour entraîner ses modèles d’intelligence artificielle Meta IA.

Si vous ne souhaitez pas que vos données soient utilisées à cette fin, vous pouvez toujours vous y opposer en remplissant un formulaire dédié, disponible dans le centre d’aide de Meta.

⚠️ Les contenus publiés avant la date butoir peuvent déjà avoir été utilisés par Meta AI (sauf bien sûr si vous aviez déjà rempli ce formulaire).

Rester vigilant face aux évolutions des plateformes et aux mises à jour des politiques de confidentialité reste la meilleure approche pour continuer de naviguer en toute sérénité.

Pour savoir comment accéder au formulaire directement depuis vos applications.

Comment empêcher l’IA de Meta de s’entraîner avec vos données ?

Si vous utilisez une application de Meta, comme Instagram ou Facebook, vous avez peut-être manqué la date limite pour empêcher l’IA de Meta d’utiliser vos données publiques.

🗓️ Petit rappel : Meta avait fixé cette date au 27 mai 2025.

Passé ce délai, vos contenus publics (posts, commentaires, légendes, etc.) peuvent déjà avoir été utilisés pour entraîner son intelligence artificielle, si vous n’avez entrepris aucune démarche pour vous y opposer.

⚠️ Bonne nouvelle : vous pouvez toujours remplir le formulaire d’opposition pour empêcher Meta d’utiliser vos futurs contenus.

Voici comment procéder, selon l’application que vous utilisez

Pour développer et améliorer ses modèles d’intelligence artificielle, Meta affirme ne pas utiliser vos messages et informations privés.

En revanche, elle se réserve le droit d’exploiter vos contenus publics, tels que :

➡️ Les publications, commentaires, légendes de photos, stories visibles publiquement et autres interactions accessibles à tous sur Facebook, Instagram et Threads.

Alors voici comment accéder au formulaire pour éviter cela à l’avenir :

Demande depuis Instagram

Pour empêcher Meta d’utiliser vos données Instagram pour entraîner son IA, suivez ces étapes sur l’application de votre téléphone :

  1. Rendez-vous sur votre profil en appuyant sur votre photo en bas à droite.
  2. Cliquez l’icône menu, les trois barres ≡ en haut à droite
  3. Faites défiler jusqu’à Centre de confidentialité, puis cliquez dessus.
  4. Cliquez sur le lien bleu du mot “opposer” dans le texte qui s’affiche (voir visuel)
  5. Faites défiler la page et remplissez le formulaire qui s’y trouve à la fin avec votre adresse e-mail (de préférence celle de votre compte Meta) et validez.

Demande depuis Facebook

Si vous souhaitez le faire depuis votre compte Facebook, suivez ces instructions :

  1. Ouvrez l’application Facebook.
  2. Cliquez sur les trois lignes (menu) en haut à droite (Android) ou en bas à droite (iOS).
  3. Descendez jusqu’à la section Paramètres et confidentialité et choisissez Centre de confidentialité
  4. Cliquez sur le lien bleu du mot “opposer” dans le texte qui s’affiche (voir visuel)
  5. Faites défiler la page et remplissez le formulaire qui s’y trouve à la fin avec votre adresse e-mail (de préférence celle de votre compte Meta) et validez.

Est-ce suffisant pour que l’IA de Meta ne s’entraîne pas avec vos données ?

Même si vous n’utilisez pas les services de Meta ou que vous n’avez pas de compte Instagram ou Facebook, il est possible que Meta dispose d’informations vous concernant et les utilise pour entraîner son IA si :

  • Une autre personne partage une photo où vous apparaissez.
  • Quelqu’un vous mentionne dans ses publications ou descriptions de photo.

Et si votre profil est privé, bien que la firme assure ne pas collecter de données issues des messages privés ou des publications restreintes à un cercle privé, la définition de ce qui est “public” peut varier selon les paramètres de confidentialité de chaque utilisateur.

Il est donc essentiel de bien vérifier vos réglages de confidentialité si vous souhaitez limiter l’usage de vos données.

Tout savoir sur Meta Llama 3

Intelligence artificielle : tout savoir sur Meta Llama 3

Llama 3 est la nouvelle génération du grand modèle de langage (LLM) open source de Meta. Voici tout ce que vous devez savoir sur ce modèle d’IA qui positionne Meta AI comme l’assistant IA gratuit le plus avancé.

Comme nombre d’autres sociétés, Meta travaille aussi sur l’intelligence artificielle. Et bien que son modèle d’IA, baptisé Llama, ne soit pas aussi célèbre que GPT-4 d’OpenAI ou Gemini de Google, probablement parce qu’il est encore indisponible en Europe, il en est aujourd’hui à sa troisième génération.

Meta Llama 3 a été lancé le 18 avril 2024. Décrite par Meta comme une avancée majeure par rapport à Llama 2, cette nouvelle itération se décline en deux versions intégrant jusqu’à 70 milliards de paramètres (70b).

Par rapport aux autres modèles d’intelligence artificielle disponibles actuellement, Meta Llama 3 n’est peut-être pas le plus puissant ou polyvalent. En revanche, il présente deux avantages de taille : il est open source et accessible gratuitement. Voici tout ce qu’il faut connaître à son sujet.

L’évolution du modèle d’IA Llama de Meta

L’histoire du grand modèle de langage Llama commence en février 2023, lorsque Meta lance Llama 1. Cette génération est alors disponible en quatre versions différentes avec des paramètres allant de 7 à 64 milliards. Il est conçu pour être plus compact et facile à utiliser que des modèles comme GPT-3.5 (qui sous-tend ChatGPT), sans être moins performant. Las, Llama 1 n’est à l’époque disponible que pour les chercheurs.

Il a fallu attendre le lancement de Llama 2 (juillet 2023) pour que le modèle de langage devienne accessible au grand public. Cette génération est également open source et gratuite. En outre, le modèle d’IA a été entraîné sur 2 trillions de jetons, ce qui représente 40 % de données supplémentaires par rapport à Llama 1. Cela va se refléter logiquement dans la qualité des réponses et le doublement de la longueur du contexte.

Avec l’arrivée de Llama 3 en avril 2024, le modèle de langage de Meta devient encore plus intelligent et performant. Selon la firme, ses dernières avancées ont fait de Meta AI, son chatbot conversationnel, l’assistant le plus intelligent utilisable gratuitement. Elle ajoute par ailleurs qu’il est devenu plus rapide et amusant que jamais.

Le modèle d’IA a été entraîné avec plus de 15 trillions de jetons, soit sept fois plus de volume que les données utilisées pour entraîner Llama 2. Une partie des données est issue de sources publiques telles que Common Crawl (une archive de milliards de pages web), Wikipedia et des livres du domaine public du projet Gutenberg. Plus de 5 % seraient par ailleurs des données non anglophones, couvrant plus de 30 langues et chargées de préparer l’IA à de futures applications multilingues (Meta AI n’est disponible qu’en anglais à l’heure actuelle).

Enfin, Meta Llama 3 devient disponible dans un plus grand nombre de pays et à travers de nombreux produits de Meta. Comme ses prédécesseurs, il est toujours open source.

Que peut-on faire avec Meta Llama 3 ?

Meta Llama 3 existe en deux principales variantes : Llama 3 8b avec 8 milliards de paramètres et Llama 3 70b avec 70 milliards. Chacune est ensuite déclinée en version Instruct, un modèle affiné pour mieux suivre les instructions des humains. Ces modèles sont donc plus adaptés pour une utilisation en tant que chatbots.

Notez que, contrairement aux derniers modèles d’OpenAI et Google, Meta Llama 3 ne possède pas encore de capacités multimodales. Cependant, une version capable de raisonner à partir d’autres types de données (images, séquences vidéo, clip audio…) est en cours de développement. Elle devrait être lancée dans le courant de l’année 2024, tout comme une autre version avec 400 milliards de paramètres.

En attendant, voici des choses que vous permet de faire Llama 3 à travers Meta AI :

  • Faire travailler Meta AI pour vous Tel un assistant, Meta AI peut vous fournir toutes sortes d’informations utiles au quotidien, qu’il s’agisse d’un bon restaurant pour une sortie entre amis, des meilleures destinations pour une escapade le week-end, de réponses à un problème de mathématiques, et bien plus encore. Grâce à son plus grand nombre de paramètres, Llama 3 bénéficie d’une capacité accrue pour des réponses plus complexes et nuancées. Autre bonne nouvelle, vous pouvez désormais y accéder à partir d’un ordinateur via le nouveau site web Meta.ai.
  • Effectuer des recherches Dans les pays où il est disponible, Meta AI permet d’effectuer des recherches directement dans les applications de Meta, telles que Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger. L’intelligence artificielle vous fournit des informations en temps réel sur l’ensemble du web sans passer par une autre application. Notez que Meta AI sera également accessible dans le flux (votre fil d’actualité Facebook, par exemple) pour vous donner plus d’informations sur tout ce que vous voyez et qui vous intéresse.
  • Générer des images avec la fonctionnalité Imagine Grâce à Llama 3, Meta AI possède aussi des capacités de génération d’images à partir de descriptions textuelles. Contrairement aux générateurs d’image que nous connaissons jusqu’à présent, celui de Meta AI se distingue par le fait qu’on peut voir une image apparaître quand on commence à taper. Ensuite, cette image change toutes les quelques lettres tapées, ce qui octroie un aperçu de chaque modification. Autre fonctionnalité intéressante : vous pouvez demander à Meta AI d’animer une image existante, de lui donner un nouveau style ou même de la transformer en GIF. Cette fonctionnalité baptisée Imagine est proposée en version bêta sur WhatsApp et le site Web de Meta AI aux États-Unis.

Comment accéder à Meta Llama 3 ?

Comme indiqué plus haut, Meta Llama 3 est actuellement accessible gratuitement via Meta AI. Le chatbot est intégré dans différents produits de Meta tels que Facebook, Instagram, Messenger, WhatsApp, ainsi que la nouvelle application web dédiée Meta.ai.

Cependant, Meta AI n’est pour l’instant disponible qu’aux États-Unis, Afrique du Sud, Australie, Canada, Ghana, Jamaïque, Malawi, Nouvelle-Zélande, Nigeria, Pakistan, Singapour, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.

À moins d’utiliser un VPN (réseau privé virtuel), vous ne pouvez donc pas y accéder depuis la France. Sinon, vous pouvez aussi utiliser l’app multi-IA HuggingChat qui permet d’accéder aux meilleurs des grands modèles de langage, dont Llama 3 de Meta.

Le protocole RCS va-t-il remplacer le SMS ?

Le RCS n’est pas encore déployé complètement et n’est pas compatible avec les anciens appareils.

En matière de télécommunications, un nouveau protocole baptisé RCS est mis en œuvre peu à peu sur les smartphones et pourrait remplacer les SMS et MMS.

Quelle différence et quels changements pour les abonnés ?

Le RCS (pour « rich communication service ») est un nouveau protocole de messagerie sur les smartphones qui permet de prendre en charge du texte sans limite de longueur (contrairement aux SMS limités à 160 caractères) et d’envoyer des contenus multimédias en haute définition ou animés.

• La possibilité de créer des groupes de conversation

Il offre également la possibilité de créer des groupes de conversation (comme sur WhatsApp) et de passer des appels vidéo. La sécurité est assurée par un chiffrement de toutes les discussions.

Contrairement à WhatsApp, Messenger ou Telegram, le RCS a été développé à l’initiative de la GSMA, une association internationale de professionnels de la téléphonie mobile. Il ne nécessite pas de téléchargement et est accessible directement sur le téléphone mobile. En outre, aucune donnée utilisateurs ne transite sur des serveurs d’entreprises privées.

• Par internet et pas par le réseau mobile

Ce protocole est accessible sur iPhone XR ou ultérieur et sur Android à partir de la version 5.0. Les principaux opérateurs de téléphonie gèrent le RCS (Orange, SFR, Bouygues Télécom et Free mobile), mais ce n’est pas toujours le cas des fournisseurs alternatifs – comme La Poste Mobile, qui ne le propose pas à l’heure actuelle. Sur les nouveaux modèles, l’option est souvent activée par défaut – d’ailleurs, il est possible de l’utiliser sans s’en rendre compte. Il est toutefois repérable dans la barre de messagerie qui indique “Message RCS”.

• Est-ce la fin du SMS ?

Bien que l’usage du SMS soit en déclin, il ne devrait pas disparaître. En effet, le RCS n’est pas encore déployé complètement et n’est pas compatible avec les anciens appareils. De plus, l’usage du SMS demeure très utile dans certaines circonstances – zones dépourvues d’accès à internet, envoi de code de sécurité par les banques… –, sans compter que tous les abonnés ne sont pas toujours pourvus d’une couverture data suffisante. Le SMS reste donc indispensable pour les personnes qui disposent d’un forfait limité.

Enfin, pour désactiver le RCS et conserver le système des SMS-MMS, il suffit d’ouvrir l’application “Messages”, cliquer sur l’icône de profil en haut à droite, se rendre dans les paramètres, cliquer sur “Chats RCS” et désactiver l’option.

Publier par la Chambre de consommation d’Alsace et du Grand Est

site internet : www.consommer-aujourdhui.fr

Trois fraudes à éviter

Les faux courtiers

Ils ont des techniques toujours plus sophistiquées et de plus en plus de personnes se retrouvent victimes de leurs escroqueries.

Lors du démarchage

À domicile, par téléphone ou même via les réseaux sociaux, le faux courtier se fait passer pour un courtier travaillant pour une société connue du rachat de crédits.
Il instaure ainsi un climat de confiance. D’ailleurs, il détient souvent des informations sur sa victime (identité, crédits détenus, bulletins de salaire…) récupérées illégalement.

La promesse de gain

Le faux courtier fait miroiter un rachat de crédits pour réduire de façon importante le coût des crédits détenus. La promesse d’économie est tentante, via un taux attractif, un contre-remboursement, une compensation par crédit d’impôt.

Comment se déroule l’escroquerie, 4 étapes clés :

  1. Demande de documents personnels
    Le faux courtier demande à la victime de lui transmettre des documents personnels (copie du contrat de crédit, pièces d’identité, copie de l’avis d’imposition…).
  • Souscription à un crédit
    Le faux courtier souscrit alors un nouveau crédit au nom du client, à l’aide des différents documents fournis.
  • Demande d’effectuer un revirement
    Une fois le prêt accordé et les fonds versés sur le compte de la victime, le faux courtier lui demande d’effectuer un revirement sur un autre compte au prétexte de rembourser le premier crédit.
  • Disparition
    Le faux courtier disparaît sans laisser de trace. La victime se retrouve avec un nouveau crédit à rembourser, en plus des précédents.

Adoptez les bons réflexes pour sécuriser vos informations en ligne

  • Comment vous protéger ?
    • Méfiez-vous toujours des offres trop belles pour être vraies et des solutions faciles à obtenir.
    • Si vous recevez une offre de prêt d’un organisme de prêt, cela doit faire suite à une demande de votre part.
    • Ne communiquez jamais vos données personnelles et documents privés de façon non maîtrisée. Si vous avez un doute sur une demande reçue par mail ou après un échange téléphonique, contactez votre organisme de prêt.
    • Il est anormal et même suspect qu’un tiers vous demande de lui reverser les fonds que vous venez de recevoir. Un organisme de prêt peut vous demander un transfert de fonds dans un seul cas : solder votre crédit par anticipation. Le virement se fera alors de votre compte bancaire vers votre compte lié à l’organisme de prêt.
    • Vous pouvez également consulter la liste des sites non autorisés à proposer des crédits en France à l’adresse : https://www.abe-infoservice.fr/liste-noire/listes-noires-et-alertes-des-autorites

Qu’est-ce que le Phishing

C’est une technique frauduleuse destinée à leurrer l’internaute pour l’inciter à communiquer des données personnelles et confidentielles, en se faisant passer pour un tiers de confiance. Il peut s’agir d’un faux mail, d’un faux SMS ou d’un faux appel téléphonique semblant légitime.

Le fraudeur vous incite, souvent avec un caractère urgent, à cliquer sur un lien ou une pièce jointe qui sont malveillants, ce qui peut :

  • Permettre le vol et / ou la fuite de vos données confidentielles, afin de réaliser des actions frauduleuses en utilisant vos données. Le fraudeur peut par exemple réaliser des transactions bancaires en se connectant sur votre compte ou en utilisant votre carte bancaire. Il peut également se faire passer pour vous auprès d’un conseiller.
  • • Conduire à l’installation d’un malware ou d’un ransomware sur votre ordinateur.

Adoptez les bons réflexes pour sécuriser vos informations en ligne

  • Régulièrement, pensez à :
    •  Assurez-vous que votre interlocuteur est légitime et interrogez-vous sur ses intentions.
    •  Prenez le temps de réfléchir avant de réaliser un paiement ou de transmettre des informations personnelles : ne communiquez jamais vos codes, mots de passe et identifiants bancaires, même à votre banque qui ne les demande jamais. 
    • Si vous avez un doute sur l’identité de votre interlocuteur, contactez-le par les moyens que vous utilisez habituellement.  
    • Si l’offre vous semble trop belle, il y a certainement une arnaque derrière.

La fraude par ingénierie sociale

Comprendre les techniques utilisées par les fraudeurs pour obtenir votre confiance et vos informations. Apprenez à détecter les pièges et à réagir en toute sécurité

Hameçonnage ou Phishing
Il s’agit d’une fraude qui exploite des tactiques incluant des emails, des sites Web et des messages textes trompeurs dans le but de voler des informations personnelles ou confidentielles.

Harponnage ou Spear Phishing
Il s’agit d’une fraude qui utilise les emails qui semblent familiers et dignes de confiance, pour mener des attaques ciblées contre des individus et des entreprises.

Hameçonnage vocal ou Vishing
Le vishing se sert d’arnaques vocales pour conduire les victimes de fraudes à faire des choses qu’ils pensent être dans leur intérêt en imposant un sentiment d’urgence. Exemple : message vocal incitant à réinitialiser ses informations bancaires parce que son compte a été piraté.

Appâtage

Cette fraude se base sur le désir humain de récompense. Elle peut survenir en ligne ou en personne et promettre quelque chose à la victime en échange d’une action, comme de télécharger une pièce jointe en l’échange d’un gain.

Attaque de point d’eau ou Water-Holing
Cette fraude cible un groupe d’utilisateurs ainsi que les sites web qu’ils visitent fréquemment (réseaux sociaux). Le fraudeur explore ces sites web à la recherche d’une faille de sécurité puis l’infecte par un maliciel. L’un des membres du groupe ciblé est alors éventuellement contaminé par ce maliciel.

Prétexter ou Pretexting

Technique qui utilise une fausse identité pour amener les victimes à partager des informations. Exemple : le fraudeur envoie un email en prétextant être un représentant du service clientèle qui a besoin de confirmer ses informations bancaires.

Maliciel ou Malware
Programme qui infecte votre système informatique (PC, serveurs, appareil mobile). Il permet souvent au fraudeur de réaliser des actions malveillantes, tel que récupérer vos données personnelles ou de les chiffrer, afin de vous demander une rançon pour les débloquer. C’est également une porte d’entrée qui permettra au fraudeur de réaliser d’autres actions à votre insu.

Maliciel = Abréviation de « logiciel malveillant ». Il s’agit d’un logiciel conçu et créé dans le but d’endommager un appareil ou causer du tort à son utilisateur.

Les bons réflexes

Restez vigilant et découvrez comment sécuriser vos données personnelles

  • Régulièrement, pensez à :
    • Mette à jour votre anti-virus pour être protégé plus efficacement.
    • Utiliser une connexion Wi-Fi privée et non les Wi-Fi publics (restaurants, hôtels, transports…).
    • Utiliser l’authentification forte lorsque celle-ci vous est proposée.
    • Utiliser toujours des mots de passe complexes d’au moins 14 caractères.
    • Privilégier l’accès direct à vos comptes via le site internet ou l’application mobile de votre banque ou organisme financier.
    • Utiliser directement l’url de l’organisme financier pour accéder au site ou utiliser l’application de l’organisme financier pour gérer vos crédits
  • Restez constamment vigilant et en particulier :

Si votre mot de passe vous est demandé par mail ou téléphone :
Ne le communiquez jamais.

Si vous êtes incité à ouvrir une pièce jointe dans un mail ou SMS :
Ne l’ouvrez jamais si cette pièce est non sollicitée ou semble douteuse.Ne cliquez jamais sur un lien dont vous ne connaissez pas l’origine.

S’il vous est demandé la transmission de données personnelles :
Evitez de diffuser votre adresse mail au risque d’en perdre le contrôle. Ne transmettez jamais de données confidentielles et personnelles ou de documents privés.

Si un soi-disant courtier vous contacte :
Ne reversez aucun fonds que vous venez de percevoir à un tiers. Méfiez-vous toujours des offres urgentes et trop attractives.

Un service Fraude inconnu vous contacte :
Ne transmettez jamais d’information personnelle par téléphone ou par mail. Passez toujours par la messagerie de l’application mobile ou du site internet de votre banque ou organisme financier. N’agissez jamais sous l’urgence, vérifiez l’origine de l’appel ou l’expéditeur du mail. Demandez des précisions ou raccrochez.